Complété le 1er mars 2025
Je pratique de plus en plus la gravure, pratique commencée il y a moins de deux ans.
Le plaisir du dessin (à la pointe sèche) puis le plaisir – plus aléatoire – de l’impression : encrage, essuyage, passage à la presse…
Pour le moment je m’inspire de mes dessins précédents, dessins au trait à la plume ou au crayon, qui se prêtent bien à la technique de la pointe sèche ; comme en dessin on rend les valeurs par des hachures ou en doublant les traits et en laissant apparaitre le blanc du papier par endroit .
Je scanne ou photographie mon dessin puis je l’inverse avant de l’imprimer pour me servir comme modèle. Comme pour le moment j’utilise du rhénalon (une sorte de plexiglas fin dédié à la gravure), il me suffit de poser la plaque à graver sur le dessin.
Il faudra ensuite que je crée des dessins d’inspiration spécialement destinés à mes futures gravures pour changer de sujets et de style : pour le moment paysages campagnards ou urbains et nature. J’aimerais par la suite être moins figuratif…
Plus de détails sur ces techniques : télécharger ce document.
Je réalise pour le moment mes gravure à l’aide d’une pointe sèche essentiellement. Je grave certaines zones avec deux outils acquis récemment (Mathieu Coulanges) : une roulette qui laisse sur la plaque des traits en pointillés et un multi-lame, qui grave légèrement des traits fins parallèles, donnant des gris à l’impression.
Il faudra que je découvre d’autres techniques complémentaires pour donner plus de textures à mes gravures. J’ai déjà expérimenté la roulette et le multi-lames, il faudra que j’essaie la chine collé, la pointe sèche et le burin sur métal. Par contre j’hésite à me lancer dans les procédés « chimiques » : eau-forte, carborundum, aquatinte. Ces techniques donnent de très beaux résultats, mais nécessitent un équipement et une maitrise qui me font hésiter pour le moment. Peut-être un jour… après un ou plusieurs stages d’initiation…
Sur la photo ci-dessous le dessin d’inspiration, la plaque de rhénalon (ici après impression : avant les creux gravés ne sont pas noirs mais transparents, ce qui nécessite de travailler avec un bon éclairage), la pointe sèche, le multi-lames et la roulette.

Je commence à bien maitriser cette technique : peu de ratés, pratiquement pas besoin de corriger une plaque après une première impression, peu de problèmes d’encrage, d’essuyage de réglage de pression sur la presse (une Abig achetée d’occasion).
Je me lance donc :
Je vais participer en mars à une biennale d’estampes, initiée sur le groupe Facebook « Parlons Gravure ». Pour être honnête, cette première édition était ouverte à tous, pas de sélection. J’ai vu une épreuve du catalogue : l’amateur que je suis y figure auprès de certains noms prestigieux… Mais je ne rougis pas de ce que j’ai proposé.
Plus d’infos : consultez cette page.

Je vais postuler à une autre exposition, multi-techniques celle-ci ; là par contre il y aura un jury. A suivre donc… Si je ne suis pas sélectionné, ce ne sera pas grave, c’est la règle du jeu 😉
Quelques photos de mon atelier d’impression. La presse et le poste d’encrage : tubes d’encre (Charbonnel), plaque de verre et couteau à peindre pour étaler l’encre, poupées de cuir pour encrer la plaque en tapotant, papier journal puis papier de soie pour essuyer et ne laisser l’encre que dans les creux gravés.





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