Bruno Parmentier

Je n’en suis pas spécialiste, mais il m’arrive de faire de la photo d’architecture.

La difficulté c’est l’éventuelle déformation des lignes, résultant de l’angle de prise de vue et de la focale de l’objectif employé. Si l’on ne recherche pas d’effet particulier, il faut redresser ces lignes.

Les spécialistes de la photo d’architecture possèdent des objectifs à décentrement pour le faire dès la prise de vue. Pour ma part j’utilise la fonction « upright » du logiciel Lightroom d’Adobe bien pratique : il suffit de « tracer » sur la photo deux horizontales et deux verticales pour que le logiciel redresse le tout, c’est magique. Seul inconvénient, s’il est conséquent le redressement génère forcément des manques, des blancs sur les bords de la photo, il faut donc en sacrifier une partie en la recadrant, ou avoir pris la précaution de cadrer large à la prise de vue.

J’utilise beaucoup cette fonction également pour les photos d’expos et de musées : il est rare qu’à la prise de vue les tableaux ne soient pas déformés car on n’a pas toujours le temps ou la possibilité de soigner la prise de vue, pour ne pas gêner les autres visiteurs.

Un exemple de ce traitement ci-dessous.

Pour un thème de la semaine du groupe Facebook « Un regard, un thème », j’ai en plus passé en noir et blanc certaines de mes photos d’architecture. Intéressant ! (Cliquer sur la photo pour l’agrandir).